Le dénivelé très important de la parcelle est une particularité indéniable qui devait caractériser le projet. Cette contrainte devait être détournée en contrainte positive !
Il fallait trouver des solutions pour se hisser dans la pente, pour valoriser le site et pour s'approprier le panorama.
La forte pente ne devait pas non plus priver de l'usage des espaces extérieurs. Les espaces de vie se devait d'être à un pas de la terrasse. Il fallait estomper la barrière dedans/dehors malgré ce sol qui se dérobe sous nos pieds.
Le parti pris à été de rythmer le cheminement par des volumes successifs imbriqués et articulés autour des escaliers et de la terrasse extérieure. Imbriquer et articuler, c'est créer des liens, c'est mettre en relation, c'est établir des rapports.
Le rapport au sol devait être délicat et respectueux du terrain naturel. Le génie du lieu devait être rehaussé. C'est pourquoi l'usage des pilotis a permis de prendre appui au sol avec un minimum d'impact et une certaine élégance.
Après avoir habité une maison individuelle pendant 10 ans, nous avons fait le choix avec mon épouse et ma belle-famille d’habiter une maison familiale de deux logements.
Au paradis de la maison individuelle, nous avons fait le choix d’un habitat intergénérationnel et familial, convaincus des bénéfices que chacun pouvait en tirer.
En amont de cette démarche, j’ai le souvenir d’avoir constaté que ce modèle reste très répandu en Italie. À la suite de sorties régulières en haute-montagne dans le massif du Mont Rose (Alpes italiennes), j’ai côtoyé des familles italiennes. Pour avoir profité de leur hospitalité, j’ai pu apprécier leur rapport à la famille et à leurs parents. Il était naturel pour eux d’aider et d’abriter leurs parents. Ils m’expliquaient que c’était un juste retour des choses et que chaque génération y trouvait son compte, jusqu’aux petits-enfants.
Mes beaux-parents sont désormais retraités. Ils sont très proches de mes enfants et sont ravis de partager du temps avec eux.
Il me paraissait logique de leur proposer un habitat regroupé. Mon épouse a été surprise par cette idée, mais immédiatement conquise. Quand nous avons exposé cette proposition à mes beaux-parents, ils ont spontanément adhéré à ce principe, leur esprit de famille prononcé ayant gommé toute appréhension d’une future cohabitation.
Cette démarche a imposé une prise de conscience des enjeux, mais aussi une implication et une action. Quoi mettre en commun pour permettre des économies de moyens, de fonctionnement, d’espaces et d’entretien ? Comment préserver l’intimité nécessaire au bien-être de chaque individu, chaque couple, chaque foyer ?
Ces questions nous ont fait faire du chemin ! Par contre, elles ont interpellé nos amis. Presque tous se refusent spontanément à cette idée de cohabitation. Ils n’y voient qu’une prise en charge pesante et trop précoce de leurs parents. Ils imaginent une incursion dans leur vie, une dualité, des conflits. Et ils occultent tous les bénéfices familiaux et pratiques.
Il faut dorénavant oser et assumer !
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